Quel que soit l’engin à moteur que l’on pilote sur circuit, il est obligatoire de protéger sa tête avec un casque. Cependant il en existe de plusieurs sortes.
Les différents types de casques
Schématiquement on peut distinguer deux grandes familles de casques. D’un côté les casque « jet » avec lesquels le visage est découvert. Et de l’autre les casques « intégraux » qui recouvrent la totalité de la tête et du visage.
Les premiers sont adaptés à l’utilisation de véhicules fermés. Sans compter qu’ils facilitent la communication lorsqu’un instructeur ou un copilote prend place à côté du pilote. Ce type de casque est donc fréquemment utilisé pour les stages de conduite sur voiture fermée. C’est le cas des stages sur GT de prestige (Ferrari, Lamborghini etc …) ou sur des voitures de rallye.
Le second type de casque est complètement fermé. Il protège à la fois la tête et le visage. Il est obligatoire pour le pilotage de véhicules ouverts comme les monoplaces ou les prototypes sans toits. Mais il convient également pour le pilotage de véhicule fermés.
Utiliser son propre matériel en stage ?
Lorsque l’on possède son propre équipement, il est toujours tentant de vouloir l’emporter avec soi. Ne serait-ce que pour des raisons de confort … sans parler d’hygiène. Et la plupart du temps cela est tout à fait possible (à condition de ne pas tenter le « jet »en monoplace !!). En effet la majorité des casques prêtés sont tout simplement des casques moto du commerce. Et cela aussi bien dans les écoles de pilotage ou les circuits de karting. Mais dans certains cas très rare ce ne sera pas possible. C’est le cas à l’école de pilotage de l’ACO au Mans, où cela vous sera formellement interdit. A moins que votre casque ne soit ignifugé et dûment homologué pour l’automobile.
Quelles sont les différences entre un casque dédié à l’automobile et un autre pour la « moto » ?
Il existe de nombreuses normes d’homologation reconnues par les fédérations automobiles comme la FIA. Mais dans tous les cas la principale différence est que celui qui est homologué pour l’automobile doit être ignifugé, c’est-à-dire conçu pour protéger momentanément du feu !
Ensuite dans le cas du casque intégral, on notera également que l’ouverture et la hauteur de la visière ne sont pas les mêmes. Cela est dû à la position de conduite qui est très différente entre auto et en moto. En effet un motard allongé sur sa moto a besoin d’une ouverture haute et large pour bien voir devant lui et sur les côtés, alors que dans une automobile de compétition, le pilote est assis en position semi-allongée, la tête droite sa visière peut donc être moins haute.
Enfin dernière différence, sur les modèle dédiés à l’automobile il est possible de poser des attaches spécifiques pour utiliser les systèmes de protection «HANS» (Head And Neck Support) qui sont devenu obligatoires en compétition depuis quelques années.